2ème manche du Championnat de France à Monteux : Corentin Blaise et Emmanuel Gonzalez signent le sans faute !
Par Philippe Boeri. (double clic pour agrandir les photos)
Le championnat de France dédié aux motos radiocommandées électriques à l'échelle 1/5ème a pris son envol le mois dernier sur le circuit d'Ampuis. Après une manche qui fût particulièrement disputée en raison de la présence de pilotes Italiens, les participants se sont retrouvés cette fois à Monteux sur la piste Jean Nougier du club Amac, dans le département du Vaucluse, pour un deuxième round tout aussi animé !
Ambiance studieuse mais néanmoins décontractée pour cet épisode sudiste qui est parvenu à rassembler près de quarante pilotes venus des quatre coins de France. Certains comme Christophe Terrien ou Nicolas Hammerton, n'ayant pas hésité à accomplir un long déplacement depuis les villes respectives de Nantes et de Lille. Soit quelques milliers de kilomètres parcourus quand même pour se joindre au cortège des pilotes du CF ! Des pilotes Suisses et Monégasques comme François Bossetti, Christophe Gaudars et Emmanuel Grossi ayant même fait le déplacement ! Sur place, le vice président de la FFVRC et initiateur de la catégorie moto R/C en France, le Grenoblois Fred Lapeyre, figurait également au rendez-vous, et pas seulement en tant qu'officiel, puisque celui-ci était venu en compétiteur au guidon de sa fidèle RG3. A noter dans les stands la présence de nombreux novices pour qui cette épreuve constituait l'une des toutes premières courses de leur courte carrière. Et aussi la venue de nombreux pilotes que nous avons connu autrefois dans les catégories thermiques de piste ou de tout terrain. Des noms comme ceux de Laurent Zalta, Steve Olanier, Fred Soumoulou, Rémy Romano ou encore Christophe Rolland, l'ex-rédacteur du regretté mensuel Auto RCM..... Bref, toute une époque qui revivait en ces lieux sous la houlette de ces " anciens " pilotes que l'on retrouve désormais en deux roues ! De vrais passionnés !
Les stands regorgeaient de nouvelles têtes et d'ex-pilotes des catégories piste et TT qui se sont convertis à la moto !
Christophe Rolland, l'ex-pigiste touche à tout du magazine Auto RCM était présent à Monteux. Ce pilote passionné approche au bas mot les 30 ans de pratique en R/C. Sacrée longévité !
Deux pilotes Suisses de Martini en Valais sont venus nous faire un petit coucou, représentés en les personnes de François Bossetti et de Christophe Gaudard.
Le pilote Monégasque Emmanuel Grossi (à gauche) et son mécano.
Fred Lapeyre (à gauche), l'initiateur des courses de motos R/C en France était présent en tant qu'officiel de la FFVRC et également en tant que compétiteur en catégorie Stock Bike. Il apparaît ici au côté d'Eric Nougier, le créateur du circuit Jean Nougier de Monteux.
L'homme au micro, c'est le célèbre Papagalak. Le chronométreur officiel du club qui n'aura pas démérité durant tout ce long week end. Pas une seule fausse note, pas un seul retard dans le timing. Du grand art !
Les motos au contrôle technique après les qualifs.
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Le circuit
On ne présente plus le circuit Jean Nougier qui est né sous l'impulsion d'Eric Nougier, l'un des plus brillants pilotes de la catégorie piste à l'échelle 1/8ème. Un circuit qui s'illustre au fil des années comme étant l'un des plus intéressants qui soit techniquement parlant. La piste brille d'abord par la longueur de son développé, qui excède ici les 300 mètres. Au sein des principales difficultés, elle met en avant sa terrible courbe parabolique située en face du podium de pilotage, puis son fameux double gauche qui poursuit la fin de la ligne droite principale. Une portion que les meilleurs pilotes parviennent à passer au taquet, sans lâcher l'accélérateur !
A noter la présence de mistral comme très souvent ici lors des finales du dimanche. Ce qui corsera encore davantage la tâche des pilotes pour régler leurs machines.
Le circuit Jean Nougier s'est révélé taillé sur mesure pour la pratique de la moto R/C.
Les pilotes étaient à leurs aises sur le podium.
Voici un aperçu de la terrible courbe parabolique tant redoutée par les pilotes.
Le virage de raccordement de la ligne droite principale, avec sur la gauche la cabane de comptage.
Ambiance conviviale et entraide entres les pilotes régnaient dans les stands.
Déjà beaucoup de monde dans les stands pour animer cette catégorie.
Le club Amac possède des infrastructures tout à fait adaptées pour recevoir des manches de championnat de France, toutes catégories confondues.
Quelques données
Le championnat de France de motos électriques à l'échelle 1/5e en quelques chiffres, c'est tout d'abord quatre marques qui se partagent leur part de gâteau. Avec tout d'abord l'Italien RG et sa RG Evo4. C'est cette monture qui est actuellement utilisée par le champion du monde de la catégorie reine super bike, le jeune Français Corentin Blaise. Puis l'Autrichien Lightscale qui fabrique la Jabber. Une moto conçue en carbone moulé qui constitue de loin le meilleur châssis actuel. Nous trouvons ensuite l'Anglais Keith Plested qui fabrique sa moto éponyme la KP. Et enfin le Coréen Thunder Tiger qui propose la SB5. Une moto davantage orientée vers les débutants, mais qui affiche une robustesse à toute épreuve et qui se révèle très facile à mettre au point. La lutte fait rage également dans le domaine des pneumatiques. Un domaine dans lequel s'affrontent deux marques Italiennes, représentées par les firmes PMT et GRP, puis une petite derniere qui conçoit des productions plus artisanales mais aussi performantes qui répondent au nom de " Roadies ". Présent sur place, Fred Lapeyre, le vice président de la fédération Française de voitures radiocommandées qui a lancé la section moto R/C en France, viendra nous récapituler les points clés du championnat moto. Le championnat fait place à deux catégories électriques propulsées par des moteurs sans charbons. La catégorie stock bike qui est limitée au niveau du poids à 1,8 kg, et qui interdit l'usage de freins avant. Son règlement impose également un moteur bobiné en 13 tours, ainsi qu'un variateur de marque Reventon dépourvu de réglage de timing. Ces motos se repèrent à leurs pneus striés, là encore imposés par le règlement. Il s'agit là d'une catégorie déjà très performante qui fait la part belle au pilotage et à la mise au point. A l'opposé, nous trouvons en second lieu la catégorie super bike qui est cette fois " no limit " au niveau des options. Il s'agit de motos qui reçoivent des freins à l'avant, dont le poids n'est pas réglementé, pas plus que celui des pneus. Au niveau des accus de propulsion, les concurrents sont obligés de monter des modèles constitués de deux éléments Li-Po. Mais leur Ampérage et leur taux de décharge demeurent libres. Idem en ce qui concerne le choix du moteur dont le bobinage peut descendre jusqu'à 3,5 tours pour les plus puissants. En super bike, les réglages du variateur souvent déterminants pour la victoire sont autorisés. Les motos étant par ailleurs chaussées de véritables pneus slicks. Bref, il s'agit là de la catégorie réservés aux " killers " de la poignée de droite ! Enfin en marge de ces deux catégories officielles évoluaient aussi quelques motos classées dans la catégorie Supermotard. Une catégorie qui fera l'objet d'un classement, mais hors championnat. On vous laisse maintenant découvrir tout ceci en images au travers du tour des stands effectué sur place. L'occasion de vous présenter un beau panel de pilotes et du matériel en lice.
Les pilotes et les divers teams représentés ici avaient fait de réels efforts concernant la décoration des machines, comme en atteste ici le travail réalisé sur ces motos du Team Mini Buggy Modélisme de Rognac que nous apercevons ici.
La Jabber de chez Lightscale en version rose bonbon.
La Jabber de chez Lightscale en version jaune fluo.
La Jabber de chez Lightscale en version orange.
Pierre Nicolas Pilato faisait partie des pilotes qui concourraient dans la catégorie Supermotard qui roulait ici, mais qui ne fait pas l'objet d'un classement officiel au championnat.
M5 Cross Anderson Supermotard avec moteur Speed Passion 5,5 tours.
La fourche aluminium fait partie des options les plus incontournables pour rouler en Supermotard avec les M5 Cross.
Le bras oscillant arrière est également disponible dans sa version aluminium sur la M5 Cross.
Déborah Serre était l'unique pilote féminine de cette deuxième manche. Elle nous vient de Roanne, et plus particulièrement du club de Vichy.
Déborah Serre roule en catégorie Stock Bike avec une moto RG 3.1
La RG 3.1 de Déborah Serre possède un moteur imposé de 13,5 tours comme l'exige la réglementation en vigueur.
Le bras oscillant arrière est tout de carbone vêtu à bord de la version 3.1 de la RG.
Le Vice président de la FFVRC Fred Lapeyre, l'initiateur de la catégorie moto RC en France, évoluait dans la catégorie Stock Bike.
La RG3 de Fred Lapeyre terminera sa course en position.
Jean-Claude Michel était présent sur cette épreuve. Il représentait le magasin Mini Buggy de Rognac qui constitue l'un des principaux dépositaires et revendeurs de la marque Jabber pour la France.
Voici la Jabber de Jean-Claude Michel qui termine en 5ème position en catégorie Stock Bike.
La Jabber signée Lightscale se distingue par son cadre entièrement moulé en carbone. En voici un aperçu avec une partie du bras oscillant arrière.
Voici les pneus striés qui sont imposés par le règlement pour rouler dans la catégorie Stock Bike.
La Jabber de chez Lightscale. Incontestablement le châssis vedette pour se faire plaisir en moto R/C. Une moto qui est disponible en France chez le dépositaire Mini Buggy Modélisme.
L'Ex champion de piste Steve Olanier avait fait le déplacement depuis Paris pour venir rouler à Monteux.
Steve Olanier utilisait l'évolution 4 de la célèbre moto Italienne RG aux commandes de laquelle il signera la 2ème place du podium en catégorie Stock Bike.
Kevin Gonnard signe le 14ème temps des qualifications en catégorie STock Bike. IL s'agit d'un pilote qui nous vient de Roanne.
Couvertures chauffantes de rigueur avant les manches matinales, histoire de bien mettre les pneus en température.
La RG 3.1 de Kevin Gonnard évoluait en configuration Stock, avec cette superbe déco aux couleurs du fabricant de boissons énergisantes Monster.
Notez l'amortisseur de direction qui est directement intégré à la tringlerie sur cette RG 3.1.
Le champion du monde en titre de la catégorie moto thermique, le jeune Corentin Blaise, signe la pole position et la victoire en catégorie Super Bike. Ce pilote nous vient de la région de Roanne et club de Vichy.
La RG Evo4 de Corentin Blaise obtiendra une belle victoire en catégorie Super Bike.
Corentin Blaise n'a que 15 ans. Il compte pourtant déjà plusieurs titres e champion de France à son actif en électrique, en plus d'avoir été sacré l'an passé d'un titre de champion du monde. Nous l'apercevons ici en photo avec son papa et fidèle mécano.
Du point de vue de l'empattement , sachez que Corentin utilisait la configuration moyenne sur le circuit de Monteux.
La RG Evo4 de Corentin Blaise comporte quelques modifications par rapport au modèle de série.
Corentin Blaise roulait à Monteux avec un moteur 5,5 tours accompagné d'un contrôleur ZTW.
Le support amortisseurs arrière d'origine a été modifié à bord de la RG Evo4 de Corentin Blaise.
Les motos de la catégorie Super Bike composent avec un véritable frein à disque à l'avant.
Corentin Blaise roule exclusivement en pneus GRP.
Rémy Romano fait son grand retour en compétition. Ce pilote touche à tout de l'équipe Mini Buggy Modélisme de Rognac effectuait là sa deuxième course de sa carrière en moto R/C.
Rémy Romano a opté pour la Jabber de chez Lightscale pour défendre ses chances en Super Bike.
Sous cet étrier de frein se cache en fait un petit servo qui agit sur les plaquettes à bord de la Jabber.
Les amortisseurs de direction sont légion dans cette catégorie deux roues. Ils peuvent intégrer directement la tringlerie du servo de direction, ou être rapportés de manière séparée.
Le cadre de la Jabber en vue rapprochée.
De nombreux pilotes de la catégorie piste 1/8ème ont rejoint les rangs de la catégorie moto cette saison, à l'instar du Clermontois Laurent Zalta, ex pilote ayant participé aux championnats du monde de piste.
Laurent Zalta fait partie de ces pilotes qui ont adopté la Jabber.
La Jabber de Laurent Zalta sans son carénage.
Laurent Zalta utilisait l'un des plus gros accus du plateau représenté par ce 2S Orion de 8000 mA de capacité en 90C. Un monstre !
Amortisseur de direction sur la Jabber de Laurent Zalta.
La Jabber possède un amortisseur central dissimulé entre les plaques du châssis.
Laurent Zalta avait amené dans ses bagages ces deux carénages de rechange magnifiquement décorés.
Fred Soumoulou, un pilote Parisien ex-pilote de piste et ex-champion de France 235 mm faisait partie des nouvelles figures du CF à Monteux.
La RG3 de Fred Soumoulou roulait dans la catégorie Stock Bike.
La moto d'Eric Bezombes.
L'une des ultimes radio Ko Propo dont la distribution Française est assurée par ART Distribution était visible dans les stands, avec son look futuriste à souhait.
Cédric Ameline, un pilote du club de Longvic, effectuait sa deuxième course seulement.
Cédric Ameline faisait partie des pilotes qui ont conservé leur Thunder Tiger SB5 pour rouler en Super Bike.
Rémy Romano et Gérard Romano. Un tandem qui a oeuvré dans pratiquement toutes les disciplines radiocommandées depuis une quinzaine d'années et qui exerce ses talents dorénavant en moto R/C.
La RG4 Evo de Franck Belot. Un pilote originaire de la ville de Mâcon.
Christophe Rolland signe sa première saison en deux roues après avoir longtemps écumé les circuits de France et de Navarre en TT 1/8ème thermique, notamment.
Laurent Galluzzo et sa Jabber 2013 sortie de boîte.
La Jabber du pilote Marseillais Laurent Galluzzo.
Nicolas Schiltz est un pilote qui nous vient de la région Parisienne, et plus particulièrement du club d'Evry.
La RG Evo4 de Nicolas Schiltz était entièrement de boîte. Elle parviendra à briguer la 3ème place du podium en catégorie Super Bike.
La RG4 de Nicolas Schiltz figurera parmi les postulantes à la victoire en catégorie Super Bike.
Un moteur Lehner 5 tours était visible sur la RG4 de Nicolas Schiltz. Un contrôleur GM se joignait à l'ensemble.
Sur la plupart des motos, les pilotes ont pour habitude de jouer sur l'empattement en fonction des pistes.
Frein avant à disque
