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Hpi Wheely King 4 X 4

Nouveau

Test tout terrain électrique 1/12ème
HPI Wheely King 4 x 4 : L’as de la grimpette !
Par Philippe Boeri.

HPI Wheely King 4 x 4 #106173

Le succès des Crawlers ne semble pas se démentir ces derniers temps. Les fabricants en profitant pour diversifier l’offre dans ce créneau. Dernier en date, l’Américano Japonais HPI dont le Crawler s’appuie sur une base de Wheely King 4 x 4 pour donner naissance au " Wheely King 4 x 4 ". Tout un programme !

Présentation
Avec le Wheely King 4 x 4, HPI a voulu avant tout concevoir un produit axé sur le divertissement et qui sera à même, n’en doutons pas, de séduire une clientèle jeune et novice et désireuse de s’amuser plutôt que de vouloir disputer des compétitions. En cela déjà, cette auto aura su rester simple pour s’adapter au plus grand nombre d’entre-vous. Le Wheely King 4 x 4 est une voiture conçue pour le tout terrain, et en particulier pour le franchissement. Elle est équipée d’une transmission quatre roues motrices et se présente à nous déjà toute assemblée. Cette auto est propulsée par un moteur électrique inclus au sein de l’équipement d’origine. Elle se pilotera à partir d'une radio à volant en 2,4 Ghz, tandis qu’un variateur s’occupe de la gestion des accélérations et de la marche arrière. Hormis cela, signalons d’entrée de jeu que l’accu qui sera nécessaire à l’alimentation de l’auto et à tout le système électronique fait partie des éléments fournis par le constructeur. HPI fournit un accu Ni-Mh Plazma de 7,2 volts en 2000 mA de capacité équipé à son extrémité d’une prise de type Tamiya. Dans la foulée, notons qu'un mini chargeur fait également partie de l'équipement d'origine. Le Wheely King 4 x 4 est livré avec une carrosserie pré décorée qui a été revisitée dans ses coloris au gré des différentes versions de l'auto qui se sont succédées depuis quelques années. Pour s’assurer du succès, HPI a conservé un modèle inspiré des pick up Américains, auréolé d'une teinte tricolore du plus bel effet. Cette auto est également présentée avec des pneus " Mud Trasher " de 5,4 pouces dont les crampons en forme de chevrons débordent largement sur les côtés, pour avoir plus de grip en latéral.


Chez HPI, le Whelly King n'est pas à proprement parler une nouveauté puisque cette auto existe depuis 2008.


De nombreuses améliorations ont fait leur apparition au gré des nombreuses versions de l'auto qui viennent de se succéder. Cette version 2014 se présentant de loin comme la plus aboutie.


Le Wheely King HPI est un petit tout terrain électrique de franchissement à l'échelle 1/12ème.


Cette auto possède des ponts articulés et des pneus spéciaux pour " coller " à toutes les surfaces.


Dans sa configuration de base, le Wheely King est entièrement prêt à rouler.


HPI fournit cette auto avec un accu de propulsion Plazma 7,2v de 2000 mA de capacité. Le mini chargeur qui va bien est également de la partie. Les quatre piles de la radio font également partie du voyage.


L'émetteur à volant en 2,4 Ghz est de type pistolet. Il est hyper léger et brille par sa prise en mains naturelle.


Les quatre piles de la radio viennent se loger à l'intérieur de la crosse de l'émetteur.


Les potentiomètres de l'émetteur permettent, entre-autre, d'agir sur le débattement maxi des roues.


Le profil à chevrons des pneumatiques confère un grip important sur toutes les surfaces rocheuses.


Les pneus " Mud Trasher " offrent un réel confort de conduite sur tous les types de surfaces.

Train avant
Sa conception reprend un système de pont semi-suspendus. Autrement dit, le différentiel à pignons coniques apparaît totalement emprisonné au sein d’un pont aussi longiligne qu’étanche et dont la ressemblance avec celui d’un authentique pick-up à l’échelle un est pour le moins saisissante ! Cette description sous-entend par conséquent une absence totale de quelconque bras de triangulation pour porter l’essieu. Aussi, la suspension fonctionne de deux façons différentes ici. D’abord dans le sens classique vertical, avec des amortisseurs dont la fonction se résume à se comprimer pour filtrer les irrégularités, puis également en fonction de la position du châssis. Je m’explique : le châssis, sur cette auto, est prévu pour se déhancher. Il peut ainsi basculer des deux côtés du véhicule et prendre des angles importants qui auront également pour conséquence de faire travailler la suspension. En dehors de cela, la cellule s’appuie sur des porte fusées des plus conventionnels pour mouvoir la direction. Ces derniers sont garnis de roulements à billes et fonctionnent de concert avec des cardans droits à boules goupillées. Le système de direction fait en revanche l’impasse sur le save servo, bien que pour la sécurité, le constructeur a quand même pensé à placer un palonnier articulé sur le servo qui jouera son rôle en cas de choc violent. La tringlerie s’apparente donc à une véritable usine à gaz dont on aperçoit une première biellette d’au moins dix centimètres qui vient d’abord se raccorder à un renvoi placé verticalement sur l’une des poutres du châssis. Ce dernier repart en direction des roues via une seconde commande sur rotule encore plus longue qui se rattache à son tour à un second renvoi placé cette fois sur le carter du pont de cellule. Le tout relie une troisième barre transversale qui rend solidaire les deux porte fusées pour les faire pivoter en même temps lorsqu’on sollicite le volant de l’émetteur. Ouf ! Avec un tel système, le train avant manque un peu de précision, c'est sûr ! Mais répétons-le, la vocation de cette auto n’est pas de faire péter un chrono sur un circuit. Ce qui explique sans doute cela !


Le train avant est très directif à l'usage. Il permet d'inscrire l'engin dans un mouchoir de poche.


Des cardans droits à boules goupillées officient aux extrémités des ponts pour acheminer la puissance aux roues.


Le système de direction est pour le moins complexe et composé de nombreux renvois.


La présence de véritables ponts étanches constitue l'une des particularités de cette auto. Toute la transmission s'accompagnant de roulements à billes.

Train arrière
Il est un peu coulé dans le même moule. Aussi, rien d’étonnant que l’on retrouve en premier lieu un pont du même acabit qui renferme le second différentiel de la transmission pour assurer la liaison avec les roues. Comme à l’avant, des étriers interviennent pour supporter les fusées de roues. A la différence cette fois qu’ils sont fixes, car reliés entre eux par une barre qui parcourt le châssis dans le sens de sa largeur. De fait, le pincement n’est pas réglable, pas plus que les valeurs de carrossage. Le train arrière est sinon relié au dessous du châssis par une plateforme formée par deux tirants sur rotules de dimensions respectables recevant toute une série de croisillons de renfort.


Le train arrière accueille une " wheelie bar " à la terminaison du châssis. Il s'agit d'une sorte de tube cannelé qui permettra s'asseoir le véhicule sur ses roues arrière et de prolonger les wheelings sur plusieurs mètres lors des accélérations !


Deux réglages sont proposés pour venir ancrer les tirants du châssis sur les ponts suspendus. Ce réglage influera directement sur la garde au sol du Wheely King en fonction de la position retenue.

Suspension
Au premier abord, la position verticale des amortisseurs est bien sûr tout ce qu’il y a de plus conventionnel. Mais lorsqu’on y regarde de plus près, on découvre que ces derniers sont actionnés par les oscillations latérales des ponts. Un système qui bénéficie malgré tout de toute une kyrielle d'ancrages, soit six au total pour être tout à fait précis, et qui offre au Wheely King 4 x 4 un procédé mécanique des plus valorisants, du moins sur le papier. Les amortisseurs sont pour leur part des pièces inédites conçues spécialement à l’attention de l’engin. Il s’agit de modèles dotés de débattements longs et qui bénéficient de corps en plastique injecté avec une hydraulique de base très fluide ainsi que des ressorts très souples dont l’ajustement de la pré contrainte s’effectue très simplement via des cales de différentes épaisseurs.


Les amortisseurs sont hydrauliques et sont dotés de grands débattements.


Chaque amortisseur vient s'appuyer aux extrémités des ponts de façon à pouvoir travailler à la fois en compression verticale et en bascule quand l'une des extrémités des ponts pivote en latéral.

Autres particularités
Le Wheely King 4 x 4 voit apparaître deux cardans centraux sous son châssis. Ces derniers sont du type homocinétique et coulissants, et composés à 95% de nylon chargé de fibre de verre et d’axes métalliques en acier traité. De son côté, le châssis TVP est constitué de deux plaques de forme triangulaire qui laissent apparaître une multitude de croisillons en plastique injecté. La plateforme est motorisée par un 27 tours. En l’occurrence s’agissant d’un moteur Saturn 540 HPI à charbons sertis. Celui-ci est relié au dessus de la transmission centrale par l’habituel tandem formé d’un pignon métal et d’une couronne en nylon. Le tout étant bien dissimulé à l’abord des regards indiscrets sous un carter plastique.


Les cardans centraux sont placés sous le châssis. Ils sont à la fois homocinétiques et coulissants.


Le châssis du Wheely King HPI est formé de deux plaques TVP en nylon injecté truffées de croisillons de renfort.


Pour se mouvoir, l'engin est équipé d'un moteur HPI Saturn 540 à charbons sertis bobiné en 27 tours.

Electronique
La simplicité demeure à bord à ce niveau puisque comme on vous le disait aussi en intro, tout la gestion de l’alimentation demeure confiée à un variateur HPI SC-15 étanche qui délivre une marche arrière très pratique pour aider l’engin à se cabrer sur ses roues postérieures. Celui- ci est entièrement installé au double face et dispose d’un interrupteur pour assurer sa mise en route. Ce dernier devra être activé, on vous le rappelle, seulement après avoir mis sous tension la radio. Sinon, gare aux interférences probables et aux risques qui vont avec ! Pour trouver le servo de direction, il faut se diriger au dessus du pont de la cellule avant. HPI a installé un servo basique à pignons plastiques. Enfin, la fixation de l’accu de propulsion a été bien étudiée puisque le pack vient se glisser dans un logement qui reste placé tout en arrière du châssis. Encore un élément propice au cabrage de l’engin !


Le Wheely King est livré avec ce variateur HPI SC-15 WP. Il s'agit d'un modèle entièrement automatisé et étanche qui plus est.


Le variateur est installé à l'arrière du châssis, entre les deux plaques latérales. Il est collé au scotch double face.


Les premières versions du Wheely King laissaient entrevoir le récepteur à ciel ouvert. Une hérésie à présent réparée grâce à la venue de ce boîtier très sérieux qui ne laisse rien passer !


Le compartiment du récepteur est vissé, et en deux parties.


Un joint de qualité en caoutchouc rend parfaitement étanche le boîtier du récepteur.


Le servo de direction n'est pas très coupleux (environ 3,5 kg). Mais compte tenu du poids du véhicule, il suffit amplement. Ses pignons sont plastiques. Il est en revanche étanche.


Le pack d'accus de propulsion viendra se loger à l'arrière du châssis dans un compartiment placé en porte à faux de nature à favoriser les wheelings du véhicule à l'accélération.

Test
On passe à l’attaque tout de suite en jaugeant en premier lieu la vitesse de pointe du véhicule. Pas de quoi affoler les radars puisque le moteur 27 tours monté à bord du châssis n’est pas vraiment fait pour cela. Aussi, dire que le Wheely King 4 x 4 fait preuve d’une bonne vitesse de pointe reviendrait tout simplement à masquer la vérité. En réalité, à l’image de la plupart des Crawlers de cette espèce, cette auto plafonne assez vite et vous montre qu’elle n’a vraiment pas été conçue pour cet exercice. A fond les manettes, on doit friser au max les 25 km/heure à tout casser. Bref, autant avouer que ce n'est pas l'extase à ce niveau ! Une petite escapade en pleine garrigue semblera plus adaptée aux prétentions de l'engin. Et ce d’autant plus que quelques fragments de roche à gravir se présentent maintenant sous nos yeux. Le Wheely King 4 x 4 se sent tout de suite plus à l’aise. On ira même jusqu’à dire qu’il baigne dans cet élément. Pour gravir, l’engin commence par appuyer l’une des ses roues avant contre la paroi à escalader. Un petit coup de gaz et voilà déjà une première roue agrippée à l’obstacle comme du fluide arachnéen sur sa proie !



On continue à accélérer, et l’on observe alors un mouvement de bascule latéral dont est subitement épris le pont avant. Celui-ci se penche de plus de soixante degrés d’un côté et permet à la seconde roue du train avant d’agripper à son tour l’obstacle en question. Toujours sur un léger filet de gaz, le Wheely King 4 x 4 part maintenant à l’assaut des gros cailloux en appuyant ses roues arrière. Encore un dernier effort tout en manœuvrant la direction en contre braquant afin que la plateforme ne capote pas, et nous voilà parvenus au sommet de l’obstacle en un rien de temps, et comme si de rien n’était. En action, plusieurs points positifs sont à créditer en faveur du Wheely King 4 x 4. L’auto se comporte tout d’abord comme une vraie ventouse susceptible de coller à la paroi des obstacles, même les plus lisses en apparence. Un comportement qui est dû en partie au grip exceptionnel de ses pneumatiques. D’autre part, la garde au sol naturelle assez haute de l’engin lui permet de s’attaquer à des obstacles plus du tout en rapport avec son échelle. Appréciable ! Enfin, le moteur Saturn se montre progressif au cours du fonctionnement. Il limite les à-coups pour peu que l'on se fasse très doux avec la gâchette de l'accélérateur. Encore un plus appréciable car cela permet d’évoluer sans appréhension sans déstabiliser le châssis. Sur sols plats et à fortiori accrocheurs comme sur du bitume, le Wheely King se place sur ses roues arrière à la moindre accélération effectuée depuis le départ arrêté. Il se stabilise ensuite sur sa " wheelie bar ". Un plus appréciable qui permet de prolonger les accélérations sur les roues arrière sur plusieurs mètres. En revanche, les wheelings ne pourront être réalisés qu'en début de pack. Pour prolonger le plaisir, il faudra faire appel à un accu plus puissant que celui qui est fourni d'origine.





Conclusion
Le Wheely King, c'est sûr, ne s'envisage que pour évoluer à basse vitesse dans les petits chemins de traverse où dans des sentiers escarpés parsemés de cailloux, de branches et d'obstacles en rapport avec son échelle. Sans rivaliser quand même avec les mastodontes de la discipline comme les Axial, Gmade et autres engins spécifiquement taillés pour l'escalade, le Wheely King fait mieux que se défendre avec son équipement basic. Avec un avantage de taille par rapport aux concurrents que nous venons de citer : son prix en ordre de marche, parfois inférieur de moitié, même si tous ces engins ne jouent pas forcément dans la même cour !

On a aimé
_ La faculté de l'engin à exécuter des roues arrière
_ L'étagement de la transmission qui rend l'engin apte au trial
_ Le kit super complet

A revoir
_ Cabrages sur la roue arrière seulement possibles avec le pack d'accus entièrement chargé



Fiche technique
Marque : HPI
Modèle : HPI Wheely King 4 x 4
Distributeur : Avio et Tiger
Usage : Loisir
Propulsion : Electrique
Moteur : HPI Saturn 540 27 tours
Echelle : 1/12ème
Châssis : TVP avec double plaque à croisillons en nylon injecté
Transmission : 4 x 4 par cardans droits
Différentiel : x 2 à pignons coniques + Arbre rigide central.
Présentation : RTR

Photos en action







HPI Wheely King 4 x 4 #106173











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Test tout terrain électrique 1/12ème
HPI Wheely King 4 x 4 : L’as de la grimpette !
Par Philippe Boeri.

HPI Wheely King 4 x 4 #106173

Le succès des Crawlers ne semble pas se démentir ces derniers temps. Les fabricants en profitant pour diversifier l’offre dans ce créneau. Dernier en date, l’Américano Japonais HPI dont le Crawler s’appuie sur une base de Wheely King 4 x 4 pour donner naissance au " Wheely King 4 x 4 ". Tout un programme !

Présentation
Avec le Wheely King 4 x 4, HPI a voulu avant tout concevoir un produit axé sur le divertissement et qui sera à même, n’en doutons pas, de séduire une clientèle jeune et novice et désireuse de s’amuser plutôt que de vouloir disputer des compétitions. En cela déjà, cette auto aura su rester simple pour s’adapter au plus grand nombre d’entre-vous. Le Wheely King 4 x 4 est une voiture conçue pour le tout terrain, et en particulier pour le franchissement. Elle est équipée d’une transmission quatre roues motrices et se présente à nous déjà toute assemblée. Cette auto est propulsée par un moteur électrique inclus au sein de l’équipement d’origine. Elle se pilotera à partir d'une radio à volant en 2,4 Ghz, tandis qu’un variateur s’occupe de la gestion des accélérations et de la marche arrière. Hormis cela, signalons d’entrée de jeu que l’accu qui sera nécessaire à l’alimentation de l’auto et à tout le système électronique fait partie des éléments fournis par le constructeur. HPI fournit un accu Ni-Mh Plazma de 7,2 volts en 2000 mA de capacité équipé à son extrémité d’une prise de type Tamiya. Dans la foulée, notons qu'un mini chargeur fait également partie de l'équipement d'origine. Le Wheely King 4 x 4 est livré avec une carrosserie pré décorée qui a été revisitée dans ses coloris au gré des différentes versions de l'auto qui se sont succédées depuis quelques années. Pour s’assurer du succès, HPI a conservé un modèle inspiré des pick up Américains, auréolé d'une teinte tricolore du plus bel effet. Cette auto est également présentée avec des pneus " Mud Trasher " de 5,4 pouces dont les crampons en forme de chevrons débordent largement sur les côtés, pour avoir plus de grip en latéral.


Chez HPI, le Whelly King n'est pas à proprement parler une nouveauté puisque cette auto existe depuis 2008.


De nombreuses améliorations ont fait leur apparition au gré des nombreuses versions de l'auto qui viennent de se succéder. Cette version 2014 se présentant de loin comme la plus aboutie.


Le Wheely King HPI est un petit tout terrain électrique de franchissement à l'échelle 1/12ème.


Cette auto possède des ponts articulés et des pneus spéciaux pour " coller " à toutes les surfaces.


Dans sa configuration de base, le Wheely King est entièrement prêt à rouler.


HPI fournit cette auto avec un accu de propulsion Plazma 7,2v de 2000 mA de capacité. Le mini chargeur qui va bien est également de la partie. Les quatre piles de la radio font également partie du voyage.


L'émetteur à volant en 2,4 Ghz est de type pistolet. Il est hyper léger et brille par sa prise en mains naturelle.


Les quatre piles de la radio viennent se loger à l'intérieur de la crosse de l'émetteur.


Les potentiomètres de l'émetteur permettent, entre-autre, d'agir sur le débattement maxi des roues.


Le profil à chevrons des pneumatiques confère un grip important sur toutes les surfaces rocheuses.


Les pneus " Mud Trasher " offrent un réel confort de conduite sur tous les types de surfaces.

Train avant
Sa conception reprend un système de pont semi-suspendus. Autrement dit, le différentiel à pignons coniques apparaît totalement emprisonné au sein d’un pont aussi longiligne qu’étanche et dont la ressemblance avec celui d’un authentique pick-up à l’échelle un est pour le moins saisissante ! Cette description sous-entend par conséquent une absence totale de quelconque bras de triangulation pour porter l’essieu. Aussi, la suspension fonctionne de deux façons différentes ici. D’abord dans le sens classique vertical, avec des amortisseurs dont la fonction se résume à se comprimer pour filtrer les irrégularités, puis également en fonction de la position du châssis. Je m’explique : le châssis, sur cette auto, est prévu pour se déhancher. Il peut ainsi basculer des deux côtés du véhicule et prendre des angles importants qui auront également pour conséquence de faire travailler la suspension. En dehors de cela, la cellule s’appuie sur des porte fusées des plus conventionnels pour mouvoir la direction. Ces derniers sont garnis de roulements à billes et fonctionnent de concert avec des cardans droits à boules goupillées. Le système de direction fait en revanche l’impasse sur le save servo, bien que pour la sécurité, le constructeur a quand même pensé à placer un palonnier articulé sur le servo qui jouera son rôle en cas de choc violent. La tringlerie s’apparente donc à une véritable usine à gaz dont on aperçoit une première biellette d’au moins dix centimètres qui vient d’abord se raccorder à un renvoi placé verticalement sur l’une des poutres du châssis. Ce dernier repart en direction des roues via une seconde commande sur rotule encore plus longue qui se rattache à son tour à un second renvoi placé cette fois sur le carter du pont de cellule. Le tout relie une troisième barre transversale qui rend solidaire les deux porte fusées pour les faire pivoter en même temps lorsqu’on sollicite le volant de l’émetteur. Ouf ! Avec un tel système, le train avant manque un peu de précision, c'est sûr ! Mais répétons-le, la vocation de cette auto n’est pas de faire péter un chrono sur un circuit. Ce qui explique sans doute cela !


Le train avant est très directif à l'usage. Il permet d'inscrire l'engin dans un mouchoir de poche.


Des cardans droits à boules goupillées officient aux extrémités des ponts pour acheminer la puissance aux roues.


Le système de direction est pour le moins complexe et composé de nombreux renvois.


La présence de véritables ponts étanches constitue l'une des particularités de cette auto. Toute la transmission s'accompagnant de roulements à billes.

Train arrière
Il est un peu coulé dans le même moule. Aussi, rien d’étonnant que l’on retrouve en premier lieu un pont du même acabit qui renferme le second différentiel de la transmission pour assurer la liaison avec les roues. Comme à l’avant, des étriers interviennent pour supporter les fusées de roues. A la différence cette fois qu’ils sont fixes, car reliés entre eux par une barre qui parcourt le châssis dans le sens de sa largeur. De fait, le pincement n’est pas réglable, pas plus que les valeurs de carrossage. Le train arrière est sinon relié au dessous du châssis par une plateforme formée par deux tirants sur rotules de dimensions respectables recevant toute une série de croisillons de renfort.


Le train arrière accueille une " wheelie bar " à la terminaison du châssis. Il s'agit d'une sorte de tube cannelé qui permettra s'asseoir le véhicule sur ses roues arrière et de prolonger les wheelings sur plusieurs mètres lors des accélérations !


Deux réglages sont proposés pour venir ancrer les tirants du châssis sur les ponts suspendus. Ce réglage influera directement sur la garde au sol du Wheely King en fonction de la position retenue.

Suspension
Au premier abord, la position verticale des amortisseurs est bien sûr tout ce qu’il y a de plus conventionnel. Mais lorsqu’on y regarde de plus près, on découvre que ces derniers sont actionnés par les oscillations latérales des ponts. Un système qui bénéficie malgré tout de toute une kyrielle d'ancrages, soit six au total pour être tout à fait précis, et qui offre au Wheely King 4 x 4 un procédé mécanique des plus valorisants, du moins sur le papier. Les amortisseurs sont pour leur part des pièces inédites conçues spécialement à l’attention de l’engin. Il s’agit de modèles dotés de débattements longs et qui bénéficient de corps en plastique injecté avec une hydraulique de base très fluide ainsi que des ressorts très souples dont l’ajustement de la pré contrainte s’effectue très simplement via des cales de différentes épaisseurs.


Les amortisseurs sont hydrauliques et sont dotés de grands débattements.


Chaque amortisseur vient s'appuyer aux extrémités des ponts de façon à pouvoir travailler à la fois en compression verticale et en bascule quand l'une des extrémités des ponts pivote en latéral.

Autres particularités
Le Wheely King 4 x 4 voit apparaître deux cardans centraux sous son châssis. Ces derniers sont du type homocinétique et coulissants, et composés à 95% de nylon chargé de fibre de verre et d’axes métalliques en acier traité. De son côté, le châssis TVP est constitué de deux plaques de forme triangulaire qui laissent apparaître une multitude de croisillons en plastique injecté. La plateforme est motorisée par un 27 tours. En l’occurrence s’agissant d’un moteur Saturn 540 HPI à charbons sertis. Celui-ci est relié au dessus de la transmission centrale par l’habituel tandem formé d’un pignon métal et d’une couronne en nylon. Le tout étant bien dissimulé à l’abord des regards indiscrets sous un carter plastique.


Les cardans centraux sont placés sous le châssis. Ils sont à la fois homocinétiques et coulissants.


Le châssis du Wheely King HPI est formé de deux plaques TVP en nylon injecté truffées de croisillons de renfort.


Pour se mouvoir, l'engin est équipé d'un moteur HPI Saturn 540 à charbons sertis bobiné en 27 tours.

Electronique
La simplicité demeure à bord à ce niveau puisque comme on vous le disait aussi en intro, tout la gestion de l’alimentation demeure confiée à un variateur HPI SC-15 étanche qui délivre une marche arrière très pratique pour aider l’engin à se cabrer sur ses roues postérieures. Celui- ci est entièrement installé au double face et dispose d’un interrupteur pour assurer sa mise en route. Ce dernier devra être activé, on vous le rappelle, seulement après avoir mis sous tension la radio. Sinon, gare aux interférences probables et aux risques qui vont avec ! Pour trouver le servo de direction, il faut se diriger au dessus du pont de la cellule avant. HPI a installé un servo basique à pignons plastiques. Enfin, la fixation de l’accu de propulsion a été bien étudiée puisque le pack vient se glisser dans un logement qui reste placé tout en arrière du châssis. Encore un élément propice au cabrage de l’engin !


Le Wheely King est livré avec ce variateur HPI SC-15 WP. Il s'agit d'un modèle entièrement automatisé et étanche qui plus est.


Le variateur est installé à l'arrière du châssis, entre les deux plaques latérales. Il est collé au scotch double face.


Les premières versions du Wheely King laissaient entrevoir le récepteur à ciel ouvert. Une hérésie à présent réparée grâce à la venue de ce boîtier très sérieux qui ne laisse rien passer !


Le compartiment du récepteur est vissé, et en deux parties.


Un joint de qualité en caoutchouc rend parfaitement étanche le boîtier du récepteur.


Le servo de direction n'est pas très coupleux (environ 3,5 kg). Mais compte tenu du poids du véhicule, il suffit amplement. Ses pignons sont plastiques. Il est en revanche étanche.


Le pack d'accus de propulsion viendra se loger à l'arrière du châssis dans un compartiment placé en porte à faux de nature à favoriser les wheelings du véhicule à l'accélération.

Test
On passe à l’attaque tout de suite en jaugeant en premier lieu la vitesse de pointe du véhicule. Pas de quoi affoler les radars puisque le moteur 27 tours monté à bord du châssis n’est pas vraiment fait pour cela. Aussi, dire que le Wheely King 4 x 4 fait preuve d’une bonne vitesse de pointe reviendrait tout simplement à masquer la vérité. En réalité, à l’image de la plupart des Crawlers de cette espèce, cette auto plafonne assez vite et vous montre qu’elle n’a vraiment pas été conçue pour cet exercice. A fond les manettes, on doit friser au max les 25 km/heure à tout casser. Bref, autant avouer que ce n'est pas l'extase à ce niveau ! Une petite escapade en pleine garrigue semblera plus adaptée aux prétentions de l'engin. Et ce d’autant plus que quelques fragments de roche à gravir se présentent maintenant sous nos yeux. Le Wheely King 4 x 4 se sent tout de suite plus à l’aise. On ira même jusqu’à dire qu’il baigne dans cet élément. Pour gravir, l’engin commence par appuyer l’une des ses roues avant contre la paroi à escalader. Un petit coup de gaz et voilà déjà une première roue agrippée à l’obstacle comme du fluide arachnéen sur sa proie !



On continue à accélérer, et l’on observe alors un mouvement de bascule latéral dont est subitement épris le pont avant. Celui-ci se penche de plus de soixante degrés d’un côté et permet à la seconde roue du train avant d’agripper à son tour l’obstacle en question. Toujours sur un léger filet de gaz, le Wheely King 4 x 4 part maintenant à l’assaut des gros cailloux en appuyant ses roues arrière. Encore un dernier effort tout en manœuvrant la direction en contre braquant afin que la plateforme ne capote pas, et nous voilà parvenus au sommet de l’obstacle en un rien de temps, et comme si de rien n’était. En action, plusieurs points positifs sont à créditer en faveur du Wheely King 4 x 4. L’auto se comporte tout d’abord comme une vraie ventouse susceptible de coller à la paroi des obstacles, même les plus lisses en apparence. Un comportement qui est dû en partie au grip exceptionnel de ses pneumatiques. D’autre part, la garde au sol naturelle assez haute de l’engin lui permet de s’attaquer à des obstacles plus du tout en rapport avec son échelle. Appréciable ! Enfin, le moteur Saturn se montre progressif au cours du fonctionnement. Il limite les à-coups pour peu que l'on se fasse très doux avec la gâchette de l'accélérateur. Encore un plus appréciable car cela permet d’évoluer sans appréhension sans déstabiliser le châssis. Sur sols plats et à fortiori accrocheurs comme sur du bitume, le Wheely King se place sur ses roues arrière à la moindre accélération effectuée depuis le départ arrêté. Il se stabilise ensuite sur sa " wheelie bar ". Un plus appréciable qui permet de prolonger les accélérations sur les roues arrière sur plusieurs mètres. En revanche, les wheelings ne pourront être réalisés qu'en début de pack. Pour prolonger le plaisir, il faudra faire appel à un accu plus puissant que celui qui est fourni d'origine.





Conclusion
Le Wheely King, c'est sûr, ne s'envisage que pour évoluer à basse vitesse dans les petits chemins de traverse où dans des sentiers escarpés parsemés de cailloux, de branches et d'obstacles en rapport avec son échelle. Sans rivaliser quand même avec les mastodontes de la discipline comme les Axial, Gmade et autres engins spécifiquement taillés pour l'escalade, le Wheely King fait mieux que se défendre avec son équipement basic. Avec un avantage de taille par rapport aux concurrents que nous venons de citer : son prix en ordre de marche, parfois inférieur de moitié, même si tous ces engins ne jouent pas forcément dans la même cour !

On a aimé
_ La faculté de l'engin à exécuter des roues arrière
_ L'étagement de la transmission qui rend l'engin apte au trial
_ Le kit super complet

A revoir
_ Cabrages sur la roue arrière seulement possibles avec le pack d'accus entièrement chargé



Fiche technique
Marque : HPI
Modèle : HPI Wheely King 4 x 4
Distributeur : Avio et Tiger
Usage : Loisir
Propulsion : Electrique
Moteur : HPI Saturn 540 27 tours
Echelle : 1/12ème
Châssis : TVP avec double plaque à croisillons en nylon injecté
Transmission : 4 x 4 par cardans droits
Différentiel : x 2 à pignons coniques + Arbre rigide central.
Présentation : RTR

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HPI Wheely King 4 x 4 #106173











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