T2M Pirate 8.6 RTR T4793
tt 1/8 : t2mpirate8.6rtr, t2mt4793, pirate8.6t4793,
Chez T2M, le Pirate 8.6 RTR est un peu ce que la 911 est à Porsche. Une voiture intemporelle qui réussit à traverser les âges sans jamais être ringarde ou has been. Son secret : un châssis en perpétuel renouvellement qui parvient à relancer la machine commerciale à chaque nouveau modèle. Et ce n'est pas cette nouvelle version 2017 qui nous fera mentir.
Le Pirate thermique à l'échelle 1/8ème : une histoire qui dure déjà depuis plus de 25 ans chez T2M ! Il faut en effet remonter aux années 90 pour voir apparaître le tout 1er modèle de cette auto baptisé à l'époque Pirate M1, et les modèles RS qui suivront dans la foulée. Des autos qui réussiront à se forger un très beau palmarès en compétition. Depuis des années, les Pirates à l'échelle 1/8ème de ce fabriquant se sont tournés vers une résolution plus typée loisir. Pour l'heure, cette version 2017 du Pirate 8.6 RTR vient succéder à celle qui fit son apparition fin 2013, et dont autorcnewsmodelisme.fr avait eu la primeur de vous livrer l'essai. La voiture revient avec une nouvelle carrosserie pré peinte de type " Trick Body ". Autrement dit, à cabine avancée. Son équipement s'est enrichi d'un nouveau servo de 9 kilos de couple à pignons métal à la direction et d'un nouveau moteur thermique de 3,5 cm3. Livrée prête à fonctionner (hors carburant, chauffe bougie et hors accus), cette voiture s'accompagne d'un nouvel émetteur rafraîchi au niveau de l'ergonomie. Sa mécanique venant s'appuyer sur un châssis en aluminium anodisé de 3 mm d'épaisseur à bords relevés et relevé au niveau de la cellule avant.
Voici la nouvelle version 2017 du nouveau Pirate 8.6 thermique RTR !
Remanié de nombreuses fois au cours de sa carrière, ce tout terrain à l'échelle 1/8ème entame sa 27ème année d'existence sous l'appellation Pirate 1/8ème !
Cette version 2017 arbore une nouvelle carrosserie plus moderne avec cabine avancée.
La carrosserie est pré découpée. Elle permet de démarrer le moteur sans avoir besoin d'être ôtée du modèle.
La dernière version de cette auto remontait à 2013. Le tout terrain fait peau neuve, tout en conservant ses traits de caractère de base comme le prémontage de ses liaisons au sol.
Les trains roulants restent voisins de ceux de la précédente version. En revanche, le niveau d'équipement progresse.
L'aileron incassable est réglable sur 3 positions.
La voiture reçoit ce nouveau servo de 9 kilos de couple à pignons métal à la direction. Celui-ci est toujours fixé à la verticale.
Le moteur thermique de 3,5 cm3 fait peau neuve lui aussi. Celui-ci est toujours accompagné d'un starter à tirette.
Voici la nouvelle radio livrée avec l'auto. Un émetteur en 2,4 Ghz.
La radio possède quelques réglages très simples, dont un dual rate à la direction.
Ce châssis en aluminium anodisé de 3 mm d'épaisseur à bords relevés et incliné au niveau de la cellule avant supporte toute la mécanique du bolide.
Ces petites bosses sous le châssis traduisent un positionnement rabaissé des différentiels à l'intérieur des carters des cellules.
Toute l'auto est montée avec de la visserie type BTR.
2 renforts de châssis sont présents à bord.
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Train avant
A l'instar de celui de la précédente génération, celui-ci fait l'impasse sur une double triangulation classique remplacée ici par des tirants sur rotules réglables sur la partie supérieure de la cellule. La voiture campe sur des bras de suspension longs et bien rigides. Ces derniers sont rattachés à des porte fusées coulissants montés sur des étriers gros comme la main. Ils ressemblent à ceux d'un véhicule aux côtes plus imposantes comme ceux des monster trucks ou des truggies. Cette cellule reçoit une kyrielle de pas inversés pour retoucher les réglages de pincement et de carrossage. En revanche, aucun réglage n'est disponible pour pour modifier l'effet Ackerman. On distingue encore la présence d'un différentiel à pignons coniques à 4 satellites à l'intérieur du carter en deux parties, ainsi que celle d'un pare chocs très affleurant au châssis pour une aisance accrue sur les rampes de saut où sur le franchissement des bosses. En revanche, l'absence de barre antiroulis se fait toujours sentir, comme à bord de la précédente version.
Le train avant possède des tirants réglables sur rotules sur la partie supérieure en lieu et place des habituels triangles. Le train avant fonctionne sans barre antiroulis, comme sur la version 2013.
Les biellettes à pas inversés offrent des réglages rapides de la partie géométrie.
Les bras de suspension inférieurs mesurent 9,5 centimètres de long et sont parfaitement rigides.
Les étriers et porte fusées de direction sont surdimensionnés.
Le save servo est réglable en dureté avec une molette filetée accessible depuis le haut de l'élément.
Le barre de liaison du save servo ne comporte aucun réglage pour modifier l'Ackerman.
Pignons coniques, 4 satellites et couple conique en 11/
43 sont de mise au niveau des différentiels des cellules av/ar.
Le pare chocs du train avant est hyper affleurant au châssis pour faciliter le franchissement des bosses et des sauts.
2 ancrages sont disponibles via les porte fusées pour faire varier la prise de carrossage.
Les chapes de direction sont sécurisées par cette rondelle en aluminium.
Train arrière
Il ressemble à s'y méprendre au train avant. A la différence que ses porte fusées affichent cette fois 4 points de fixation pour modifier la prise de carrossage des roues à l'enfoncement, et que ceux-ci permettent de faire varier l'empattement d'environ 4 millimètres. La cellule est équipée du même différentiel à pignons métal avec un couple conique en 11/43. Comme à l'avant, la barre stabilisatrice faut défaut. Mais une option est disponible au catalogue sous la référence T4791/20. Ce modèle de 2,8 mm permettra de remédier à ce problème. Comme sur la partie frontale, nous trouvons encore deux vis de butées basses implantées sur les triangles inférieurs qui faciliteront le réglage de garde au sol.
Le train arrière vient se caler sur le maximum réglementaire autorisé pour l'échelle au niveau des voies.
Le réglage du pincement est toujours confié à cette cale en nylon injecté placée en porte à faux du châssis.
La cellule ne possède pas de barre antiroulis. Pour cela, il faudra recourir à une option.
Les porte fusées possèdent 4 fixations pour modifier la prise de carrossage des roues à l'enfoncement.
Des garde boues en lexan veillent à la protection des cardans arrière.
L'empattement du châssis pourra évoluer sur une plage d'environ 4 millimètres en faisant appel au réglage par cales situé au niveau des porte fusées arrière.
Les bras de suspension inférieurs en gros plan.
Les triangles sont équipés de vis de butées basses pour ajuster la garde au sol du châssis. .
Moteur
Le nouveau moteur installé sur cette auto fait toujours référence à la cylindrée 3,5 cm3. Il s'agit d'un nouveau bloc qui adopte une culasse haute (fournie avec sa bougie) de 48 millimètres de diamètre et de 37 millimètres de haut, et un lanceur à titrette classique pour faciliter le démarrage sans l'aide d'un banc et d'une batterie spécifique. Le 3,5 est équipé d'un embrayage 3 points à masselottes carbone et à ressorts en épingle de 0,95 mm de section, ainsi que d'une cloche de 15 dents montée sur roulements à billes. Il est également livré avec une bougie classique munie d'une rondelle en cuivre. Une ligne d'échappement en aluminium se laisse également distinguer. Le filtre à air à double mousse doit impérativement être huilé par vos soins avant le premier démarrage ! Et pour rappel, gardez en mémoire que l'on ne huile que la première mousse interne. La seconde ne servant uniquement qu'à la protection de la première.
Voici le nouveau moteur de 3,5 cm3 du Pirate 8.6 RTR 2017.
Ce carter inaugure une nouvelle culasse haute qui mesure 48 millimètres de haut et 37 millimètres de diamètre.
Le lanceur à tirette reçoit une cordelette en kevlar très résistante.
Le moteur est fourni avec une bougie d'indice thermique chaud pour faciliter les démarrages.
Pour des réglages plus faciles, le carburateur ne possède qu'une seule et unique vis de reprise.
L'embrayage d'origine fait appel à un 3 points à masselottes carbone et à ressorts en épingle de 0,95 mm de section. La cloche de 15 dents est montée sur roulements à billes.
Le moteur est livré avec cet échappement en aluminium non homologué.
La 1ère mousse du filtre à air devra impérativement être huilée par vos soins avant le premier démarrage !
Le réservoir est conforme aux standards actuels.
La voiture est fournie avec un oeillet à installer sur le bouchon du réservoir pour faciliter les ravitaillements.
Le moteur dispose de cales réglables en longueur.
Transmission
La voiture s'appuie sur une transmission entièrement montée sur roulements à billes. Elle s'accapare les services de cardans droits à boules goupillées au centre et à l'arrière et comporte des cardans CVD à l'avant. Sur la transmission centrale, une couronne métallique de 46 dents fait sont apparition. La partie freinage évolue aussi. Elle intègre à présent un double disque ventilé en acier, toujours réglable au niveau de la prépondérance en se servant des tringleries mises à votre disposition.
Le train avant propose des cardans CVD en acier au niveau de la transmission.
La couronne de transmission centrale est un modèle métallique de 46 dents.
Le freinage s'appuie sur un double disque ventilé en acier. Les tringleries faciliteront le réglage de prépondérance entre les deux cellules.
Le disque de frein ventilé présent sur la partie arrière.
Les hexagones de roues en 17 mm et sont anodisés.
Suspension
Le Pirate 8.6 RTR 2017 conserve les amortisseurs à gros volume de 16 millimètres de diamètre de la version précédente. Ces derniers arborent des corps en plastique injecté et des ressorts de dureté medium qui demeurent réglables en tension au moyen de cales de différentes épaisseurs. La voiture dispose à l'avant et à l'arrière de deux supports amortisseurs en aluminium anodisé de 4 mm d'épaisseur. Ces derniers sont ajourés et comportent 3 ancrages pour modifier la prise de roulis du châssis. De même, le support avant met à votre disposition 2 positions pour régler la prise de carrossage à l'enfoncement. Le support arrière disposant de 2 ancrages supplémentaires. Soit 4 en tout.
Les amortisseurs du Pirate 8.6 RTR 2017 sont des modèles big bore de 16 millimètres de diamètre similaires à ceux de la version précédente.
Les corps des amortisseurs en plastique injecté sont parfaitement étanches.
Les ressorts de dureté medium sont réglables en tension au moyen de cales de différentes épaisseurs.
Le support amortisseurs avant en aluminium anodisé est un modèle ajouré de 4 mm d'épaisseur. Une nouvelle anodisation noire fait son apparition sur toute l'auto.
Le support avant intègre 3 ancrages pour modifier l'inclinaison des amortisseurs.
2 réglages de prises de carrossage à l'enfoncement sont d'actualité au niveau du support avant.
Le support amortisseurs arrière de 4 mm d'épaisseur propose 3 positions pour la suspension.
Le support arrière donne accès à 4 réglages de prises de carrossage à l'enfoncement.
Electronique
On observe à bord une platine radio tout à fait similaire à celle qui équipait déjà la version 2013 de l'auto. Elle accueille toujours 2 servos placés en position verticale comme auparavant. Le servo de gaz/frein est un simple 4 kilos à pignons plastiques. Le servo de direction comporte des pignons métal et il délivre 9 kilos de couple. Par rapport au modèle précédent, celui-ci gagne en vitesse et passe à 0.125 seconde sur 40 degrés. Le reste de la platine radio dédie un compartiment séparé et étanche au récepteur. Avec en constante sur toute l'auto des tringleries très libres et bien rectilignes.
Voici la platine radio du Pirate 8.6 RTR 2017. La même que celle qui équipait déjà la version précédente.
Les servos de cette auto conservent des fixations verticales.
Le servo de gaz/frein est un simple 4 kilos à pignons plastiques.
Le servo de direction à pignons métal est du genre rapide. Il est annoncé pour 0.125 seconde sur 40 degrés et fournit 9 kilos de couple.
Il sera préférable de remplacer le boîtier porte piles de série par un accu câblé nettement plus fiable au niveau des contacts.
Essai
Depuis l'origine, toutes les versions RTR du Pirate 1/8ème qui se sont succédées au catalogue de chez T2M se sont distinguées par leur caractère facile à vivre. L'édition 2017 ne déroge pas à la règle. Le nouveau moteur coince juste ce qu'il faut au point mort haut. Après avoir fait le plein du réservoir et amorcé le carburateur en soufflant par le tuyau de la pressurisation, celui-ci craquera au 5ème coup de lanceur. Ca c'est du moteur comme on aime ! En revanche, les réglages d'origine demanderont à être un poil modifiés. A savoir que nous devrons remonter un peu le ralenti (trop bas), visser la vis de reprise et celle du pointeau d'arrivée du carburant d'un quart de tour. Le moteur étant réglé beaucoup trop gras d'origine. Les premiers tours de roues mettront en évidence une voiture dotée d'un embrayage très progressif qui réagit tout en douceur, mais qui colle très tard. Avec aussi un train arrière relativement bien scotché au terrain en dépit de l'absence de barre antiroulis. Deux traits de caractère qui rassureront les débutants et qui mettront en confiance les premiers utilisateurs de modèle thermique.
En accentuant la cadence, le millésime 2017 du Pirate 8.6 révélera un train avant directif et sous vireur à la limite, mais quand même un poil plus alerte en courbe que celui de la version 2013. Une raison qui tient à la présence du servo de 9 kilos. Celui-ci rempli donc sa mission. Dans sa configuration de série, le châssis est réglé sur l'empattement le plus long. Cela rend l'auto très stable en ligne droite et dans les grandes courbes. En revanche, il faut se montrer très souple sur le volant et coulé dans les enchaînements de virages droite/gauche (où l'inverse) pour ne pas trop déstabiliser l'auto. Si l'on est un peu trop brutal, le châssis vous sanctionnera et se mettra à louvoyer sous le coup de l'absence de barre antiroulis à l'arrière. Un phénomène que l'on pourra atténuer en fixant les amortisseurs arrière sur les ancrages les plus couchés. Ce qui rendra l'auto encore plus à l'aise sur les surfaces glissantes, mais moins facile en contrepartie sur surfaces défoncées. Et puisque l'on parle de trous, gageons que cette machine n'éprouve vraiment aucun mal à conserver le rythme sur des terrains dégradés. Sa garde au sol suffisante et la course importante de ses amortisseurs assurant un max à ce niveau ! Sur les sauts, le Pirate 8.6 RTR est bien équilibré. Sa répartition des masses lui fait bénéficier d'une bonne motricité, même si celle-ci pourrait encore être améliorée par l'adoption de pneus plus performants. Le chapitre du freinage n'appelant également pas le moindre commentaire négatif, car la voiture présente un bon feeling et un bon mordant. Seul le servo de gaz, un peu lent pourra être remplacé par la suite par un modèle plus élaboré, et qui soit lui aussi, pourquoi pas, doté de pignons métal comme à l'avant.
Conclusion
Retour gagnant pour ce nouveau millésime dont le comportement n'est pas vraiment éloigné de celui de la précédente version. Les habitués du modèle 1/8ème retrouveront donc leurs marques avec un modèle qui brille toujours par sa facilité et sa polyvalence sur tous les types de terrains.
On a aimé
_ Le rapport qualité/prix
_ La stabilité des réglages moteur
_ Voiture facile à piloter
_ Suspension efficace
On a regretté
_ L'absence des barres antiroulis
_ L'absence de cales de réglage de pincement à l'arrière
Les options disponibles
_ Barre antiroulis avant de 2,3 et 2,4 mm
_ Cardans AR CVD
_ Cale de triangulation arrière A et B en aluminium
_ Supports amortisseurs avant/arrière carbone
Fiche technique
Marque : T2M
Modèle : Pirate 8.6 RTR T4793
Distributeur : T2M
Usage : Loisir
Propulsion : Thermique
Moteur : EX 21 (3,5 cm3) à lanceur intégré
Echelle : 1/8ème
Châssis : Plaque en aluminium de 3 mm à bords relevés plié sous la cellule avant
Transmission : 4 x 4 par cardans (CVD à l'avant), entièrement sur roulements à billes
Différentiel : x 3 à pignons coniques + couronne centrale métal
Radio : T2M 3 voies en 2,4 Ghz
Présentation : RTR
